Re 460
Introduction Accidents, dysfonctionnements, essais et particularités L'intérieur de la Re 460 et le simulateur Liste du parc des Re 460 avec les noms et les livrés publicitaires anciennes et actuelles

 

Accidents, dysfonctionnements, essais et particularités
Les Re 460, au début de leur mise en service, connurent bien des problèmes. Mais jusqu'à présent ces machines et leur mécaniciens de locomotive n'ont pas connu de graves accidents, ce dont on peut se réjouir... Quelques particularités ci-dessous
27, 28 et 29 avril 1992 Re 460 004-5 Présentée à EURAILSPEED à Bruxelles
21 au 23 août 1992 Re 460 000-3 Livrée sans le " 2000" sur les cabines I et II
Voyage en Autriche chez Roco (Principale personne M. Drabeck)
25 août 1993 au 11 octobre 1993 Re 460 055-7 Loué en Norvège
Novembre 1993 Re 460 082-1 Essais avec frein à disque sur arbre moteur à la place de PMS
24 janvier 1994 au 10 juillet 1994 Re 460 055-7
Re 460 066-4
Loué en Norvège
19 juin 1994 Re 460 055-7
Re 460 066-4
Circulation des 2 locomotives de Bergen à Oslo en UM devant l’expresse 64
15 juillet 1994 Re 460 055-7
Re 460 066-4
Départ de Norvège pour la Suède, les machines sont remorquées.
19 juillet 1994 Re 460 055-7
Re 460 066-4
Retour des locomotives en Suisse
13 décembre 1994 Re 460 011-0 Prise en écharpe en gare de Brig lors d’un mouvement de manœuvre. La locomotive s’est couchée sur le quai. Remise sur rail au moyen de renvois et de locomotives du BLS Re 4/4 comme treuils. Locomotive réparée aux Ateliers CFF d'Yverdon-les-Bains du 13.12.1994 au 06.09.1995.
Septembre 1995 Re 460 070-6
Re 460 039-1
Composition UM prise en écharpe par une Ae 610 (Ae 6/6) en gare de Schaffhausen.
Re 460 070-6 réparation de la caisse, du 04.09.1995 au 30.11.1995.
Re 460 039-1 remplacement de la cabine 1, du 04.09.1995 au 17.04.1996.
Juillet 1996 Re 460 117-5 A participé aux festivités du 150ème des chemins de fer Hongrois à Budapest (MAV).
29 septembre 1997 au 18 décembre  1997 Re 460 118-3 Locomotive en prêt chez ADtranz pour analyses des problèmes avec les harmoniques de 165 Hz, pendant cette période, montage d’un disjoncteur ppl Modèle GEC-A Type VC B 22 CB 005 pour essais, ceci jusqu’en 2005 environ. Particularité de la locomotive, elle a 3 parasurtensions sur la ligne de toiture à la place de 2 sur toutes les autres locomotives
8 décembre 1997 Re 460 115-9 Equipée de l’antenne Euro-Balise (ETCS) avec raccordement au ZUB121 dès le 1. Montage du disjoncteur ppl Modèle GEC-A Type / Type / Class / Tipo / Typo VC B 22 CB 005 pour essais, provenant de la Re 460 118-3 et ceci jusqu’en 2005 environ
18 décembre 1997 Re 460 116-7 Equipée de l’antenne Euro-Balise (ETCS) avec raccordement au ZUB121
1997 - 1998   Navettisation de toute la série en, 24 locomotives faites par ADtranz le reste (95) par les RMHW-YV
1998 Re 460 040-9
Re 460 114-2
Deux locomotives en service dans des rames navettes ont eu des avaries incompréhensibles dues peut-être à un défaut du software, ceci avec 2 versions différentes :
Re 460 040-9 le 2.10.98 sur le MT 4 et le 29.10.98 sur le MT 3
Re 460 114-2 le 6.12.98 sur les MT1 et 2 (Le 1 a éclaté).
Les trains en questions roulaient en navette et la locomotive se trouvait en pousse. Lors du freinage électrique l’essieu du moteur n’a plus eu d’adhérence et de ce fait s’est mis en marche inverse et l’essieu est monté à une vitesse de 230 km/h ceci jusqu’à l’éclatement du moteur. (Soit vers 400 km/h ceci en une fraction de seconde voire une seconde puisque le moteur triphasé en question ayant une puissance très grande n’a pas besoin de plus de temps pour arriver à la vitesse de synchronisme. (Version xxxxxxx de l’incident confirmée par xxxxx xxx. xxx. x-xx-xx)
9 et 10 juillet 1998 Re 460 017-7 Transport d’argile de Limburg à Bologne....ci-dessous...
10 mars 199? Re 460 013-6 Explosion d’un module du convertisseur. Cette locomotive était en queue de l’IC 828 Zurich HB- Bern. Peu après Olten, un déclenchement de protection est survenu sur la locomotive. Grâce à la présence d’esprit du mécanicien et une intervention rapide des services du feu, l’explosion du module de puissance, pos 13/1, d’un des deux convertisseurs (UR1) de la locomotive et du début d’incendie qui s’en suivi, n’ont pas conduit à un accident majeur. La cause: certains modules de puissance ont des condensateurs de protection (Beschaltung) avec un corps en céramique de fabrication LCC. Cette technologie a un taux de défaillance élevé (100 fit = déf. par 109 h) et provoque l’explosion de la céramique. Le dimensionnement (C ; U) ne semble pas en cause. Les conséquences  furent que le raccord rapide pour le circuit d’huile a été expulsé de la paroi (double soudures arrachées). La paroi frontale s’est bombé et a provoqué une fissure large de 1-2 mm dans une soudure latérale. L’huile s’étant échappée, un enflammement des Gate-Units situées à côté s’est produit. Sous l’effet de la chaleur, le toit en aluminium s’est ouvert. De la suie s’est déposée dans une grande partie du plafond du compartiment machine. L’huile perdue par le module est restée dans le fond de la caisse. Cette huile n’a pas pris feu. Le câblage du convertisseur et de la locomotive ont été endommagés. Un contrôle de la rigidité diélectrique de l’huile du convertisseur endommagé et de celui indemne donne des valeurs égales de 746 kV.
Un précédent cas avait eu lieu sur la Re 460 002-9 le 12.05.97. Le caisson du module avait résisté aux déformations. Depuis cette date, les condensateurs LCC sont systématiquement remplacés lors de la réparation du module. A ce jour, deux autres modules ont été assainis. La décision a été prise de procéder à un remplacement préventif dans le cadre d’une action spéciale. Le risque potentiel d’un accident (Incendie) majeur reste trop grand, en particulier dans les tunnels.
Janvier 1999 Re 460 001-1 Livrée sans le " 2000" sur les cabines I et II. Essais climatiques pendant le mois de janvier 1999 dans les installations de Vienne-Arsenal. Température de –400 à +500 et des vents de vitesse maximum de 230 km/h
12 novembre 1999 Re 460 118-3 Démontage du disjoncteur monté le 29 septembre 1997, suite au montage du " LOCOTROL", celui-ci a été monté sur la Re 460 115-9
17 au 19 septembre 1999 Re 460 032-6 Exposé à Dijon
    Suite à des explosions de transformateur, déplacement du parasurtension du pantographe 1 vers le disjoncteur ppl
  Re 460 002-9 Livrée sans le " 200" sur les cabines I et II. Pendant 2 mois sur le banc d’essais de la DB à München (V/max 0/230 km/h)
  Re 460 010-2 Compresseur SLM (Knorr) à la place d’un MARTIN.
  Re 460 011-0 Compresseur SLM (Knorr) à la place d’un MARTIN
  Re 460 003-7 Livrée sans le " 2000" sur les cabines I et II
  Re 460 007-8 Reçoit des autocollants représentant un sourire et des yeux sur les faces frontales lors d’expositions  (Locomotive mascotte du "Junior Club des CFF")
9 octobre 2001 Re 460 084-7 Mauvaise surprise pour les voyageurs qui désiraient quitter ou rejoindre La Côte par le rail, hier en fin d’après-midi. Un incident en gare de Nyon venait de paralyser le trafic ferroviaire entre Genève et Lausanne. La locomotive du convoi de 17h02 en partance pour Lausanne a arraché la ligne de contact (n.d.l.r. le fil par lequel le train prend l’électricité), explique le porte-parole des CFF Jean-Philippe Schmidt. Le train s’arrêtait une centaine de mètres plus loin. Suite à l’incident, une coupure de courant immobilisait une dizaine de convois entre Genève et Lausanne jusqu’à 17 h 30, heure à laquelle le trafic pouvait reprendre sur une voie. Ce genre de problème crée des bouchons, précise M. Schmidt. Il faut faire passer deux ou trois convois dans un sens, puis une série dans l’autre. En heure de pointe, ce sont des centaines de passagers qui ont dû emprunter les bus mis à disposition entre Gland et Coppet ou attendre le retour des convois.
Mais les ennuis ne s’arrêtaient pas là. A 18h15, la locomotive prenait feu, nécessitant l’intervention du CR de Nyon qui croyait tout d’abord à un nouveau cas de pollution (lire ci-contre). Résultat: nouvelle coupure de courant pour sécuriser le travail des pompiers et nouvelle immobilisation sur les voies. A 18h55, après avoir remorqué la locomotive, le trafic reprenait selon le même scénario. Les retards occasionnés ont atteint jusqu’à nonante minutes.
Les CFF ont pu rétablir le fonctionnement normal des voies en début de soirée.
Un cas de pollution avait eu lieu cette année
A la fin du mois de février, un incident avait déjà créé l’émoi en gare de Nyon.
Le transformateur d’une locomotive explosait et une fuite de 800 à 900 litres d’huile se répandait sur les voies.
Des machines de chantier ont travaillé plusieurs semaines pour égrapper le sol et excaver la partie souillée d’huile sur un tronçon de 12 mètres.
Ce n’est qu’une fois le terrain remblayé que la voie 3 avait été rendue au trafic.
Michel Jeanneret (Source Journal La Côte avec leur aimable autorisation du 11.10.2001)
30 octobre 2001 Re 460 084-7 La locomotive a subi des dégâts au toit et sur les parois en aluminium. Des câbles situés sous la caisse ont aussi eu chaud et devront être nettoyés.
En outre il faut nettoyer l'engin. La locomotive devrait sortir des Ateliers CFF d'Yverdon-les-Bains fin novembre 2001
(Source Jean-Philippe Schmidt Porte-parole CFF)
Décembre 2001 Re 460 084-7 Elle est ressortie réparée, avec un toit rouge... Des photos directement sur sa Fiche technique

 

Transport d’argile de Limburg à Bologne ou train bloc de 3200 tonnes à travers les Alpes
 

C’est à l’occasion de l’engagement de locomotives suisses en Allemagne, préfigurant l’ouverture des lignes ferroviaires européennes à toutes compagnies, qu’il m’a été donné d’accompagner un de ces trains, les 9 et 10 juillet 1998.

Si de tels trains circulent, c’est qu’il y a un client qui est à la fois expéditeur et destinataire de la marchandise.

L’Italie, dans la région de Bologne, a une industrie de production de carrelage et d’éléments en terre cuite très importante. L’approvisionnement en matière première se fait par l’importation d’importantes quantités provenant d’Allemagne, Ukraine, Chine, France et Espagne. La qualité de l’argile est fonction du genre du produit fini. Les gisements à ciel ouvert n’ayant pas une qualité homogène, il y a lieu de préparer le bon mélange selon les spécifications de la commande du destinataire. C’est le fournisseur qui assume cette préparation. Le transport d’une matière première industrielle et standardisée n’est pas laissée sans attention dans l’organisation.

La région visitée de Westerwald exporte quotidiennement 6’000 tonnes nettes d’argile vers la plaine du Pô. Les destinations ont pour noms Rubiera, Imola, Castelfranco ou Dinazzano Scalo.

En utilisant des wagons à 4 essieux dont la charge admissible est de l’ordre de 60 tonnes, il faut chaque jour 100 wagons par sens de trafic. Ils seront acheminés en 2 x 3200 tonnes brutes et 1 x 1600 tonnes brutes. Si l’on compte que les wagons mettent une semaine (5 - 7 jours) pour achever un cycle complet (chargement - aller - déchargement - retour), ce ne sont pas moins de 500 à 700 wagons qui sont nécessaires. Le parc actuel se compose de 1100 wagons. La fabrication de respectivement 500 et 200 wagons est en fin de livraison. Il s’agit de wagons du type Tamns d’une tare d’environ 21 tonnes et d’une masse totale admissible de 90 tonnes. Ils ont été fabriqués par DWA (Deutsche Waggonbau AG, Niesky) avec des bogies Y25 provenant de Pafawag, Wroclaw (Pologne). Ces wagons sont semblables à des Eaos mais avec une bâche de protection du chargement, car l’argile ne supporte que mal les éventuelles pluies.

Le trajet de Basel SBB à Limburg a été fait en tête d’un train de matériel vide provenant d’Italie. A la frontière à Domodossola, il accusait un retard de 140 minutes! Sachant cela, la sortie de la Re 460 017-7 et de la 465 001-? du dépôt de Basel SBB a été retardée à 08.55. C’est à 09.30 que nous avons été placés en tête du train No 49010 le 9 juillet 1998. Afin de permettre à différents accompagnants de suivre cette sortie " extra-muros", une voiture salon complétait la composition.

Après les préparatifs d’usage, le train de 144 essieux, 490 m., 935 tonnes pour un poids frein de 916 tonnes soit un rapport de freinage de 97% était annoncé prêt au départ vers 09.25. Avec 2 heures très précises de retard sur l’horaire, nous avons quitté la voie G69 de Muttenz.

A l’entrée sur le réseau de la Deutsche Bahn (DB), un mécanicien allemand a pris place dans la cabine pour collaborer avec les 2 collègues suisses. La locomotive n’ayant que l’archet du pantographe modifié et une station radio mobile selon les normes allemandes, le train était sous la responsabilité d’un chef d’essai de la DB du centre de recherches de Munich.

C’est à la vitesse de 100 km/heure que nous avons filé, en roulant à droite, sans difficulté vers le nord, en régime de freinage P. De l’observation du parcours, on constate que les murs antibruit sont très longs et atteignent les 3 - 4 mètres de hauteur.

La plupart des arrêts prévus à l’horaire ont été réduits à quelques minutes soit pour un changement de mécanicien ou pour laisser passer des trains voyageurs. Un essai de démarrage à 2 x 275 kN, au-delà de la limite prescrite à 240 kN, nous vaut un déclenchement de la sous-station entre Mannheim et Darmstadt. Les courbes des collines du Taunus ont été franchies sans problème à tel point que l’arrivée à Limburg s’est faite à 16.51, c’est-à-dire en ayant rattrapé 1 heure à la minute près. Les 398 km ont été parcourus en 6 heures et 19 minutes, soit une moyenne de 63 km/heure.

La gare de triage de Limburg est en activité 24 heures sur 24. Sept locomotives diesel, en partie radio télécommandées font le tri et acheminent les wagons vers les 2 lieux de chargement distants de 20 à 30 km. Les immobilisations du matériel roulant doivent être limitées au maximum. La gare dispose d’un petit atelier pour la réparation des wagons endommagés. Sur une voie en bordure du triage, les vieux Taems sont démolis de façon systématique et la ferraille amassée retourne en fonderie.

Le lendemain, le 10 juillet 1998, à 06.30, le train est prêt depuis peu de temps. L’annonce du train au mécanicien donne les indications suivantes : 3160 tonnes, 160 essieux, 576 mètres, rapport de freinage : 64% (2203 tonnes) catégorie G. Certains wagons ont un nouvel attelage automatique. Habituellement, la DB adjoint une locomotive de pousse pour franchir les 11.5‰ du Taunus. Il est décidé, vu les bonnes conditions d’adhérence de la remorquer, la charge vient donc 3240 tonnes.

A 07.37, le départ est donné et le train se met en mouvement avec la Re 465 en tête, la Re 460 017-7 télécommandée et la voiture salon suivie de la longue charge.

Au passage d’Idstein à 08.05, les moteurs atteignent les 100°C pour une température extérieure de 15°C. A 08.34, nous atteignons Frankfurt gare Farbwerke Hoechst, la locomotive de pousse inutilisée est retirée. Nous en repartirons à 09.23. Afin de démontrer la capacité d’une de nos locomotives, les entraînements de la Re 460 sont mis hors service. Lors d’un démarrage, suite à un arrêt sur une voie de dépassement, les 3240 tonnes sont accélérées à 75 km/heure en 6 minutes et 20 secondes grâce aux 320 kN de la Re 465. La poursuite se fait normalement à 90 km/heure ( 30 minutes d’arrêt à Mannheim - Fridrichsfeld) et la gare de Weil am Rhein (gare frontière pour la sortie d’Allemagne) est atteinte avec 45 minutes d’avance.

Afin de profiter de cette avance, les accompagnants font intervenir de suite les visiteurs pour le contrôle technique et les mécaniciens avisent la régulation pour anticiper la prise de service du collègue prévu et d’en organiser la relève à Muttenz.

A 15.37, nous quittons Weil am Rhein, passons le Rhin pour Muttenz où nous attend déjà le mécanicien prévu pour la suite du voyage. Pour des raisons inconnues, nous attendrons 65 minutes avant de repartir. A 16.42 commence une réelle course d’obstacles avec des signaux souvent fermés, nécessitant des ralentissements quasiment jusqu’à l’arrêt, avec un train qui ne roule plus qu’à 80 km/heure en catégorie D, en raison de 5 wagons chargés à 90 tonnes dépassant ainsi la limite de 20.5 tonnes par essieu. Toute la montée à 11‰ jusqu’au tunnel du Hauenstein met à contribution toute la puissance de nos 2 locomotives qui sont à la limite de charge (1620 tonnes par locomotive). A Rothrist, nous attendons 30 minutes pour laisser passer des IC et directs eux-mêmes en retard. A 18.00, le signal s’ouvre ; à Riedtwil, nous accusons 7 minutes de retard et sommes placés sur la voie de dépassement que nous quitterons qu’à 18.34 au lieu de 18.18. Le voyage se poursuit avec attente au signal d’entrée de Schönbühl et arrêt exceptionnel à Gümligen. A Thun, la locomotive Re 465’008 sera en pousse pour la montée. Sept minutes après l’arrivée, le train se remet en mouvement. La montée jusqu’à Frutigen est impressionnante : courbes serrées, rampes, décor spectaculaire, bruit des essieux sur le rail et accélération phénoménale ! Les machines montrent toutes leurs capacités. L’alimentation en énergie résiste très bien à la demande de notre train No 44069 (près de 18 MW).

A Frutigen, les deux Re 465/460 continuent jusqu’à Kandersteg avec 1300 tonnes. Le reste du train suivra avec deux Re brunes du Lötschbergbahn (BLS) et la 465 008-? en pousse. Pour compléter le tableau, nos 2 locomotives sont mises en queue du train complet à Kandersteg pour la descente sur Brig. Elles exerceront 300 kN d’effort et c’est là que les températures maximales seront enregistrées : 175°C sur les moteurs pour seulement 40°C et 50°C sur les convertisseurs et le transformateur. La ventilation fonctionnera au niveau 3 pour la 1ère fois. C’est aussi la fin à 22.04 de ce voyage long de 640 km à la vitesse moyenne de 44 km/heure (moyenne Muttenz-Brig: 45 km/heure, moyenne Limburg - Weil : 57 km/heure) avec finalement ½ heure de retard. La suite du cheminement de nos wagons lourdement chargés s’est fait sans nous, en espérant qu’ils arriveront à l’heure souhaitée par le client.

En conclusion, ce voyage a montré qu’il n’y a pas de problème technique à la traction de tels trains. Les difficultés à surmonter pour satisfaire les clients sont surtout d’ordre organisationnelles lors du changement de mécanicien, lors de l’intégration d’un train aux réactions lentes dans un horaire cadencé rapide. La survie du chemin de fer face aux transports routiers ne peut pas se faire par l’abandon d’un des secteurs voyageurs ou marchandise. Les 2 sont indispensables.

L’importance commerciale de très grosses quantités comme celles transportées aujourd’hui, montre aussi comment la minimalisation des immobilisations pour des entretiens ou réparations peut influencer le résultat du marché

Source SBB CFF FFS

 

Source et Bibliographie  willen +dessin trechnique voir Ae 6/6
Die Lokomotiven 2000 - Serie 460 - der Schweizerischen Bundesbahnen de Schweizer Eisenbahn-Revue
Locomotives et automotrices du Secrétariat général des CFF
Swiss Railways Locomotives Railcars & Trams de Chris Appleby  (A contrôler)
Triebfahrzeuge der Schweiz de Théo Stolz
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